Le détatouage

Tatouages noirs professionnels ou amateurs :


Dans un tatouage professionnel, les dépots de pigments sont denses et situés à la jonction du derme papillaire et du derme réticulaire, mais ils peuvent parfois descendre dans le derme moyen. Les tatouages amateurs sont de distribution plus hasardeuse, s'étendant dans le derme papillaire et dans le derme profond, voire dans l'hypoderme.

En 20 ans, les demandes des patients ont changé. Les demandes de traitement de tatouages professionnels sont croissantes. Ils s'agit désormais le plus souvent de beaux tatouages professionnels très esthétiques chez des patients de plus en plus âgés (40-50 ans). De plus, on observe une demande croissante d'ablation de tatouages cachés (perte de toute signification, ablation à la demande d'un nouveau compagnon, désir de traitement vis-à-vis des enfants).

Les séances sont pratiquées toutes les 8 semaines. Certaints patients signalent une amélioration après plus de 3 mois.

 

Le traitement d'un tatouage amateur noir est plus facile que celui d'un tatouage professionnel (densité d'encre plus importante). Le nombre de séance varie suivant la densité du pigment, la technique de tatouage (pigments profonds) et certainement selon les capacités de phagocytose macrophagique du patient.

 

D'une façon générale, il faut 4 à 6 séances pour un tatouage amateur, et souvent 10, voire 15 séances pour certains tatouages professionnels très denses.

 

Le plus souvent, le tatouage disparait sans aucune véritable cicatrice. Seules les cicatrices de l'acte de tatouage d'origine demeurent parfois, et elles peuvent être visualisées au préalable par un examen dermatoscopique.

 

 

Tatouages en couleur :


Aujourd'hui, sauf demande insistante du patient, il est préférable de ne pas traiter les tatouages polychromes (vert, bleu, orange …). en effet, il existe un risque de laisser un tatouage fantôme des encres de couleurs (aspect rouge, vert ou bleu délavé).

 

 

Tatouages traumatiques :

 

Il est possible de détruire les débris pigmentés sous-cutanés sur des zones cicatricielles (goudron, caoutchouc) dans lesquelles ils ont été inclus. Les traitements sont débutés à des fluences faibles ; seules les particules incluses de grand diamètre sont susceptibles de persister. On envisagera alors un traitement chirurgical. Pour les pigmentations de petite taille, la chirurgie doit aussi être discutée.

Exemple de résultat